15 Novembre 2023 : Escapade dans les Hauts de France :
"A la lueur du soleil couchant ….
il était une fois le Beffroi de Douai,
qui nous raconte son histoire
et celle de sa ville "
●●●Annonce sur Instagram et Facebook qui renvoie sur le blog internet pour lire l’article publié le 15 novembre 2023
🔸️🔸️Modification le 14 juillet 2024 : ajout du sommaire et nouvelle mise en page
SOMMAIRE
🔸️🔸️🔸️Préambule :
✔️Actualités du blog : "La rentrée académique et blogueuse des Trois Espaces de l’Abbaye de Corbie du XII au XVe siècles.... Diffuseurs d'Histoire"
✔️Un édifice, une ville... les mystères d’une inspiration
🔸️🔸️🔸️Introduction
🔸️🔸️🔸️Première partie : Douai une ville à la croisée des royaumes"
✔️Une naissance... un essor économique
✔️Un rôle politique prédominant
✔️Les protecteurs de Douai
🔸️🔸️🔸️Deuxième partie : "Moi le Beffroi.... le trésor musical et historique de cette ville"
✔️Un joyau de l’Architecture
✔️Une beauté soumise aux aléas de l’histoire
🔸️🔸️🔸️Conclusion
🔸️🔸️🔸️Le mot de la fin
🔸️🔸️🔸️Auteurs et mentions légales
✔️Sur la publication
✔️Sur la photo
🔸️🔸️🔸️Corpus des sources
■■■Préambule :
🔸️🔸️🔸️“Actualités du blog"...: La rentrée académique et blogeuse des Trois Espaces de l’Abbaye de Corbie du XII au XVe siècles ... Diffuseurs d'Histoire "
Les Trois Espaces et leur créatrice reprennent, comme convenu lors d’un post publié en septembre 2023, leurs activités en novembre.
Mais si vous suivez nos aventures, vous avez pu vous rendre compte que nous n’avons jamais été réellement absents puisque nous avions publié en septembre un article concernant un monument qui honore la mémoire des Vikings et d’un roi qui a unifié la Norvège, ainsi que les post concernant des évènements culturels ou de la vie, des hommages rendus aux professeurs Samuel Paty et Dominique Bernard, aux soldats de la Première Guerre Mondiale avec une partie destinée au monuments aux morts de Corbie… sans oublier les anniversaires des Trois Espaces composant le blog destiné à notre abbaye préférée et qui se consacrent aussi à l’Histoire en général, notre grande passion.
Nous reprenons donc aujourd'hui et de la manière la plus assidue possible…. notre petite vie ,..
En effet, il ne faut pas oublier que notre conceptrice est une personne qui travaille … Nous comptons chers lecteurs et chères lectrices sur votre compréhension….
Concernant nos petites publications de septembre et d’octobre, nous vous mettons en lien juste la publication qui traite de l’édifice honorant les Vikings … Nous vous laissons voyager sur les Trois Blogs pour découvrir le reste … bonne découverte…
Voilà pour ce premier préambule et nous vous invitons dans la joie et la bonne humeur à notre rentrée académique et blogueuse 2023-2024
🔸️🔸️🔸️Un édifice, une ville ... les mystères d’une inspiration...
Les inspirations … parfois … sont inexplicables … Mais voyons un peu …
Nous avons décidé de mettre à l'honneur ce qui peut être considéré comme la première publication officielle de notre année, l’histoire du Beffroi de Douai et de la ville.
Cette décision nous a été inspirée par la page Facebook les Flâneries en Douaisis et cette photo du Beffroi, prise à la tombée du jour, publiée sur leur section.
✨️✨️✨️Cette photographie, qui fut pour nous comme une muse, représente ce moment fabuleux de la journée, qui souligne à la fois la beauté d’un monument historique ainsi que la croisée des chemins entre la fin du jour, qui signifie que le moment présent se termine pour céder la place à la nuit symbolisant le passé et le futur.
C’est souvent dans le courant de la soirée, de manière consciente que nous réfléchissons aux événements de la journée, sur notre façon de réagir et quelles leçons en tirer pour le futur de demain…. Cette réflexion, parfois inconsciemment, se poursuit jusque dans nos rêves…..
À l’aube, au moment du réveil nous avons entre nos mains les atouts et les conseils pour construire cette future journée qui s’annonce ….
Ainsi, se construit notre avenir, notre présent et notre passé… bref, un cycle de vie…
✨️✨️✨️Cette inspiration puise, par ailleurs, son origine dans un souvenir, celui d’une promenade effectuée durant l’été 2021…Nous ne vous parlerons pas de cette balade… Elle fait partie de nos souvenirs et de nos secrets … Nous vous indiquerons juste que ce fut un voyage historique incroyable…
✨️✨️✨️Enfin, le dernier choix pour ce sujet est en rapport avec notre abbatiale adorée comme notre créatrice aime à le penser et l’écrire dans nos “Droits et Statuts” (dans les rubriques Qui suis-je ? / Explications du sujet) et sur son espace personnel. Nous la citons :
••“Pour chaque Corbéen et chaque Corbéenne, je pense que l’Abbatiale Saint Pierre fait partie de nous.
En tout cas pour moi, c’est le cas.
Elle est présente dans chaque étape de ma vie heureuse ou malheureuse, de la maternelle jusqu'aux études universitaires [...]
Visible depuis la demeure familiale, elle était aussi dans mes moments de vie comme une âme bienveillante, gardienne de mes nuits et amis de mes jours”••
[✨️cf “Les Droits et les Statuts des Trois Espaces consacrés à l’Abbaye de Corbie du XII au XVe siècles … Diffuseurs d’histoire, [première édition le 3 novembre 2022], réédité le 27 avril 2023✨️ et les espaces personnels de la créatrice :sur facebook dans une photo de couverture la première fois le 5 fevrier 2022]
(🛑Mentions légales sur la citation : ©Severine Abdellaoui-Chatelain ~ Tous droits réservés ~28 octobre 2022🛑)
L’Abbatiale de Corbie veille sur ses enfants depuis la création de l’Abbaye royale Saint Pierre de Corbie..
Le Beffroi, par bien des facettes à travers cette photo, rejoint cette pensée, somme toute très personnelle de la créatrice Il veille lui aussi sur les habitants de sa cité depuis le XIVe siècle…
La magie du crépuscule reflète sur lui l’image d’un père aimant, qui regarde ses enfants endormis dans les bras de Morphée.
✔️✔️Nous arrivons au terme de notre pérégrination au cœur des inspirations de notre conceptrice…
🙂🙂Nous vous invitons à une escapade historique relatée par le Beffroi lui même concernant en premier lieu sa propre création et le passé de sa cité Douai
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■■■ INTRODUCTION :
Bonjour cher public, les Trois Espaces et leur créatrice me cèdent la parole pour que je puisse vous parler de mon histoire, et celle de ma bonne ville de Douai…
Sachez , avec toute la modestie qui me caractérise, que je suis l’un des plus célèbres beffrois de la région des Hauts de France.
Les Douaisiens aiment me qualifier comme l’un des plus beaux beffrois du monde et l’un des symboles forts du Nord de la France.
Mais, il serait réducteur et prétentieux de ma part de penser que je résume à moi seul l’histoire de Douai, qui est riche d’événements décisifs pour le royaume de France, la Flandre et le passé glorieux d’une Espagne extrêmement présente en Europe à une certaine époque.
Je vous embarque donc, avec moi, dans un premier temps pour découvrir la naissance de ma cité, son rôle économique, sa fonction politique et vous présenter mes cousins, la famille protectrice de cette dernière.
Je poursuivrai mon récit en vous parlant d’un trésor inestimable, c’est à dire moi ! Sachez que je sais rester un monument historique tres, très humble à l’inverse de mon ami le beffroi de Bègues, qui a légèrement pris “le gros clocher” depuis qu’il est devenue la star d’un film ….et je ne suis absolument pas jaloux
Trêve de plaisanterie….
Il était une fois mon histoire et celle de ma ville ….
■■Première partie : Douai, une ville toujours à la croisée des royaumes■■
●●Une naissance… un essor économique …
Ma cité ne serait qu’une création très récente, remontant au Moyen Âge, aux environs du X siècle selon Victor Bulquin (cf Histoire de la Ville de Douai, édité en 1963 et réédité en 1997) ou au VI siècle d’après Monique Mestayer (cf Douai dans l’Histoire, publié dans la Revue du Nord en 2016)
La première particularité de sa formation aurait pour origine les singulières conditions naturelles de la Scarpe, affluent de l’Escaut. Des fouilles archéologiques ont permis de mettre en lumière les premiers éléments d’une petite agglomération sur une île de ladite rivière. Certains spécialistes pensent que ce sont les ponts, reliant l’îlot aux rives, qui sont à l'origine de l’épanouissement de la bourgade. Cependant, les comtes de Flandre semblent être les instigateurs des aménagements fluviaux sur la Scarpe, qui permirent son détournement via le canal de Vitry. Cette intervention rendit le fleuve plus navigable.
Dès cet instant, mon adorable grande sœur Douai devient un terroir agricole non négligeable. Ma ville est détenteur à partir de 1301, par concession du roi Philippe Le Bel, d’un droit d’étape sur le commerce du grain.
Cet avantage juridique permettait à un bourg urbain d’exiger des marchands itinérants de décharger, d’entreposer et de vendre leurs produits sur un marché spécifique. En reprenant leur voyage vers d’autres destinations, ils pouvaient parfois payer une taxe de sortie.
Ce privilège fut donc pour ma cité très rémunérateur et sa principale ressource financière. Mes Douaisiens, très attachés à cette faveur, la défendirent avec ardeur jusqu’au XVIII siècle.
Grâce à ce contournement, la cité participe à l'âge d’or de la draperie au XIII e siècle….
Laissons de côté, ces affaires commerciales pour aborder le second facteur, qui fait de ma charmante Douais, un élément historique si particulier
●●● Un rôle politique prédominant
Vous vous en doutez, le deuxième facteur favorable à sa naissance, est de fait notoire, … sa position charnière entre le royaume de France, les comtes de Flandre au Moyen Âge, ainsi que la puissance espagnole aux XVI et XVII siècles.
D’abord aux mains des flamands, Douais connaît un essor économique considérable. Sous leur régence, ma cité est, dans une certaine mesure, épargnée par les affres de la Guerre de Cent ans.
Cependant à la fin de la période médiévale, elle subit un déclin, qui provoquera un changement radical de notre statut urbain.
En effet, sous l’autorité des Habsbourg au XVI siècle, ma petite sœur évolue vers une fonction administrative, plus parlementaire et surtout militaire. On note par ailleurs, que durant cette période, mon aînée de quelques siècles, se détache progressivement de la Flandre et cela sonne comme une évidence lors des conflits, qui embrassent le Nord de la France à partir de 1618.
En 1635, Richelieu déclare la guerre à l’Espagne, plongeant ainsi pour des décennies la région dans le chaos. En 1667, après une longue série de batailles, entrecoupée d'accalmies, nous revenons tous les deux sans exception, dans le giron français. Louis XVI nous récupère désolée, en ruine, dépeuplée …. Mes enfants ont fui les batailles
Nous arrêtons ici notre promenade initiatique à travers les flots de l’Histoire concernant ma bonne ville de Douai….En effet, il faudrait plusieurs heures, voir plusieurs jours pour parler du passé de ma grande sœur…
Mais, avant de parler de moi, édifice, oh combien prestigieux que je suis (je n’ai absolument pas le gros carillon), nous ne pouvions décemment pas conclure définitivement cette balade, sans un clin d’œil à une autre partie très hétéroclite de ma famille, mes cousins les géants de la Famille Gayant, les grands protecteurs de la ville.
●●●Les protecteurs de Douai
Cette coutume va bien au-delà du folklore et de la simple tradition. En effet, on y dénote un véritable dévouement religieux.
Monsieur Gayant veille sur sa cité depuis 1530. Amoureux de Marie Cagenon, le magistrat les marie en 1564. Ensemble, ils auront trois charmants bambins :
Jacquot, qui vit le jour en 1675, mais son nom n’apparaît qu’en 1784. La deuxième Fillon naquit en 1687 et reçut son prénom de baptême en 1785. Enfin, le troisième, Binbin est né en 1715 et fut baptisé en 1777.
Cette charmante famille a pris l’habitude chaque été, au début du mois de Juillet de défiler, lors des fêtes de Gayant …
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Ainsi se termine, notre première partie sur la singularité historique de Douai, qui démontre que je ne suis peut être pas à moi seul, la figure emblématique du Douaisis, même je reste un symbole fort et ce n’est pas mon orgueil, qui le dit …. Demandez aux historiens et à mes enfants ….
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■■Deuxième partie : Moi, le Beffroi, … le trésor musical et historique ’une ville ■■
●●●Un joyau de l’architecture
Je suis certes très emblématique de l’art gothique, mais n’oublions pas que je mélange divers styles à travers les siècles. Je rayonne, par ailleurs, du haut de mes cinquante quatre mètres sur la ville et sa contrée.
Qualifié de joyaux architectural, je suis né en 1380. Je figure sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. Je suis le reflet du fantôme des libertés communales de Douai au Moyen Âge.
La date exacte de l’apparition de la Commune douaisienne fait l’objet d’un débat entre les historiens. Certains s’accordent sur le fait que Philippe d’Alsace, comte de Flandre de 1157 à 1191, aurait pu octroyer ce privilège aux habitants, au cours de l’année de 1188.
La première mention concernant cette dernière apparaît dans une décision comtale accordant à Orchies, "la liberté et la loi de Douai". Cette coutume fut probablement transformée en charte en 1228, par Fernand du Portugal, comte de Flandre et du Hainaut de 1212 à 1233.
Bref … laissons de côté ce mystère historique sur la Commune …. Revenons à moi, je suis tout de même le sujet de cette partie …
Ma construction fut donc entreprise au XIV ème siècle et se fit sur l’emplacement d’une ancienne tour de guet en bois. Elle s’accompagne d’une chapelle sur le flanc sud et d’un bâtiment également de style gothique sur le flanc ouest.
Pour alimenter mon chantier en matériaux nécessaires, le chevalier Jacques Halluyn et son fils vendirent en 1379, les pierres de leur château de Cantin. Ce dernier fut construit par le comte de Flandre Thomas d’Alsace. Je remercie cette famille du fond du cœur…. Ils ont contribué à ma naissance.
En 1390, mes murs sortent de terre, 1391, mon premier étage est réalisé
Malgré des débuts prometteurs, mon édification connut une interruption. En 1393, les travaux sont stoppés pour une quinzaine d’années. La priorité de l’époque était de construire des nouveaux remparts autour de la ville….
Franchement, m’abandonner moi pour des remparts … je suis outré … Je me suis fais une raison, les temps étaient incertains….
Ma construction reprit de plus belle en 1408 et s'achèvera aux environs de 1414
C’est à cette époque que les cloches construites en 1390, qui composent mon carillon, furent installées.
Je les considère comme mes trois sœurs, voici leur petit nom : la Bancloque, celle des ouvriers et des échevins. Avec elles, nous avons rythmé la vie quotidienne en sonnant les heures, les alertes et les événements marquants à cette période…
Le premier carillonneur fut Jehan Lourdel, qui ouvrit ainsi la voie à une dynastie de 35 sonneurs.
●●●Une beauté soumise à la rudesse des aléas de l’Histoire...
J’ai certes traversé les siècles. Mais cela ne s’est pas fait sans encombre.
En effet, même, si je fus touché à plusieurs reprises par la foudre, qui laissa à chacun de ses passages, un souvenir néfaste sur ma beauté.
Le plus mémorable d’entre eux fut celui de 1471, l’orage, cette fois-ci, provoqua un incendie, qui détruisit ma flèche et qui brûla totalement mon adorable sommet. Une chirurgie réparatrice s’impose pour me rendre mon éclat ..
C’est chose faite… Ce dernier sera entièrement refait en 1475. C’est de cette époque que date le Lion des Flandres, qui figure sur ma façade.
Trois frères d’origine flamande, Willem, Hoerkiem et Gobelin Moer, fondent mes nouvelles cloches détruites durant ce malheureux épisode : La Joyeuse remplace La Bancloque. Celle des Portes prend la place de celle des Ouvriers et celle des échevins est subtilisée par celle des Vignerons.
Cette première reconstruction ouvre la voie aux nombreuses transformations, que je connaîtrai, par la suite….
Ainsi, j’ai eu une fonction défensive avec ma tour carré aux allures de forteresse. Elle sera coiffée à la Renaissance d’un dôme. Celui-ci est par ailleurs surmonté d’un campanile.
Ma façade, qui se pare au fur et à mesure de l’Histoire, de nombreux ornements, va subir la colère de ces malotrus ( j’étais royalistes à l’epoque,), les bonnets phrygiens, ces sans culottes durant la Révolution Française. Les statues des comtes de Flandre, qui semblaient à l’abri du temps dans les niches, vont subir des dégâts.
Le XIX siècle semble être la période la plus marquante dans ma rénovation. Les architectes ajoutent un bâtiment identique à celui qui existait au XVe siècle et nous pouvons trouver en mon sein une salle de bal du Second Empire. Mon ensemble devient plus harmonieux avec une forme plus asymétrique. J’étais déjà d’une beauté incroyable, mais à cet instant ma magnificence atteint des hauteurs.
Je fus restauré comme tous les édifices du XV à la mode du XIX siècle, qui consiste selon Viollet-Le-Duc, je le cite : "Restaurer un bâtiment n’est pas le préserver, le réparer ou le reconstruire, c’est le replacer dans un état complet, qui n’a pu jamais exister à une époque donnée."
En d’autres termes, l’architecte s’octroie le droit de démolir les anciennes rénovations, qui ne sont pas conformes à ses yeux, pour lui redonner un soi-disant style de "pureté historique", bref sa forme originelle… C’est un peu prétentieux… Néanmoins, pour d’autres comme Ruskin, principal acteur du mouvement, qui oppose la restauration (symbole de destruction d’anciennes modifications) à la conservation, qui est une méthode consistant à laisser les monuments dans leur état et d’accepter l'idée qu'ils puissent mourir …
Bref … Le gré des Flandres, utilisé au moment de ma construction, fut renforcé par un mur de briques.
C’est durant ce siècle, que fut rajoutée au sommet de mon campanile la statue de la Vierge.
Il convient de préciser au stade de notre voyage que j’ai servi, au fil des époques, de prison.
Cette première moitié du XXe siècle, qui se caractérise par deux guerres mondiales, apporte son lot de destruction qui toucha bon nombre de monuments surtout durant la première guerre.
En 1917, mes cloches sont fondues par l’occupant allemand, qui a besoin de munitions pour combattre les troupes alliées. Elles seront rénovées par la société Waythy de Douai en 1924.
En 1953, elles seront remplacées par la fonderie Paccard d’Annecy le Vieux pour que le son soit mélodieux. Mais en 1954 fut installa 47 cloches aux deux grosses cloches déjà existantes en 1471 et ma musique devint angélique…
Lors du congrès mondial des carillonneurs en 1974, mon carillon fut complété. Soixante deux cloches enjolivent le quotidien des Douaisiens…
Quarante ans plus tard, en 2014, mon intérieur est rénové pour que je vous offre une nouvelle vision de mon passé…
■■■CONCLUSION
Même si je ne symbolise pas à moi seul la ville de Douai et le Douaisis, je reste cependant l’emblème fort de la contrée. Je suis comme un livre ouvert sur l’histoire de la cité. Chaque détail, figurant sur ma façade ou dans mes entrailles, est une information historique sur un événement qui s’est produit et nous livre beaucoup de secrets sur les Douaisiens, mes enfants.
Même si l’Histoire est étroitement liée à moi dans la vision de nos contemporains, il ne faut pas oublier que la ville existait bien avant ma naissance ….
Voilà ma biographie et celle de ma cité arrivent à son terme … J’espère que nous découvrir ou nous redécouvrir vous aura plus cher public… car pour moi, ce fut un véritable plaisir de vous parler de nous ….
À bientôt …. peut-être pour d’autres aventures sur le blog concernant Douai ou le département du Nord … ou si vous passez à Douai pour me faire un petit coucou …
Je rends la parole aux Trois Espaces et à leur créatrice pour le mot de la fin…et je les remercie beaucoup de m’avoir inviter pour leur reprise officielle
Cordialement
Signé
Le Beffroi de Douai
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■■■ÉPILOGUE : "Le mot de la fin"
Nous, les Trois Espaces de “l’Abbaye de Corbie … Diffuseurs d’histoire” et la Créatrice, nous remercions chaleureusement le Beffroi de Douai pour son intervention et d’avoir accepter sans hésitation notre invitation …..
Ainsi s'achève notre première aventure de l’année, mais aussi au cœur du Douaisis. Peut être que nous pourrions revenir dans le coin pour une autre thématique… qui sait ?
Nous espérons que cette escapade au cœur des Hauts de France, vous aura plu ? Dites le nous en commentaire
Nous vous laissons comme d’habitude avec la lecture enrichissante des sources, ainsi que celle, beaucoup plus fastidieuse des mentions légales…
Nous ne savons pas à quel moment, vous lirez l’article … Nous vous souhaitons donc une bonne journée ou une bonne nuit …
A bientôt pour d’autres aventures sur le blog
Signé
Les Trois Espaces et leur créatrice
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■■■ AUTEUR ET MENTIONS LÉGALES
●●●Auteure et mentions légales sur l’article :
©Severine Abdellaoui-Chatelain ~~Tous droits réservés ~~ novembre 2023
●●● Auteur et mentions légales sur le post Facebook et la photo
©Les Flâneries en Douaisis ~~Tous droits réservés ~~24 septembre 2023
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■■■ CORPUS DES SOURCES
••• Histoire de Douai :
**Mestayer, Monique : "Douai dans l’Histoire", publié dans la Revue du Nord, édition 2016, tome 1, numéro 67, pages 9-24.
**Koch, G. : "Douai à la fin du XI e siècle ", publié dans la Revue du Nord, année 1951, tome 129, pages 56 -60
** Leborgne, Jean : "Le site de l’évolution urbaine de Douai", publié dans les Annales de Géographie, année 1950, numéro 314, pages 109-121. ( visible sur persée.fr)
** Bulquin, Victor : "Histoire de la ville de Douai", dans la collection Monographie des villes et villages de France, publié aux éditions du Livre d’Histoire en 1963 et réédité en 1997
** "Histoire de la ville de Douai (sous la direction de M. Roche), 1985, compte-rendu", publié dans la Revue du Nord, 1987, numéro 275, pages 896-900. Visible sur Persée.fr …. Publié aussi en livre aux éditions Les Beffrois en Janvier 1985 et réédité aux éditions Le Temaire en 1997
**Espinas, G. : "Les institutions communales de Douai (1228, 1250, 1261), Paris, 1913.
** Nawrocki, Marie Ange : "Archives’ titres et papiers de la ville de Douai (XII-XVIII siècles), extrait du colloque : "Archives, archivistes, archivistique dans l’Europe du Moyen Âge à nos jours"( sous la direction direction Isabelle Chauve, Martine Aubry, Vincent Doon), sur le site book.openedition.org
••• Le Beffroi
**Bourgel Philippe : "Les cinq plus beaux beffrois du Nord de la France", sur le site Détours en France, publié le 31 mars 2022
**Asselin, Alfred : "Monographie du Beffroi de Douai", 1875
** "Retour au Moyen ge : le beffroi de Douai sur Douaisis tourisme.fr (visite virtuelle)
**Ludwkrowski, Cedric : "Les beffrois dans le Nord de la France", collection architecture et patrimoine, édition Ouest France, mars 2015.
**"Visiter le Beffroi de Douai" sur le site Arrasmaville.fr, publié le 1 juin 2023 (blog)
** "Petit Histoire du beffroi de Douai" 1386 à 1987 sur Anecdotrip (blog)
**"La nouvelle muséologie du Beffroi de Douai : une véritable renaissance " publié dans la Voix du Nord, le 28 juin 2014.
••Divers
**"Petite histoire de la restauration des monuments historiques" sur le site Tourisme93.fr
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